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descend au fond de l’eau où on le met ; celui qui ne l’est pas se mêle au liquide.

§ 3[1]. Ctésias n’a écrit que des erreurs sur le sperme des éléphants.

FIN DU PREMIER VOLUME
  1. Ctésias n’a écrit que des erreurs. Aristote est revenu plus au long sur ces erreurs de Ctésias, dans le Traité de la Génération des animaux, liv. II, § 31, p. 146, édit. et trad. Aubert et Wimmer. Il y revient aussi sur l’assertion d’Hérodote concernant la liqueur séminale des Éthiopiens ; et il étudie plus longuement qu’ici la nature et les propriétés du sperme. Ctésias prétendait que le sperme des éléphants devenait, en séchant, aussi dur que de l’ambre ; Aristote nie absolument le fait. MM. Aubert et Wimmer, croient que ce fait peut n’être pas impossible. Pour Ctésias, voir ce qui nous reste de lui, dans ses Fragments, p. 88, à la suite de l’édition d’Hérodote, édit. Firmin-Didot. On fera bien, pour ce livre comme pour les précédents, d’avoir sans cesse sous les yeux les ouvrages de notre grand Cuvier, le Règne animal et son Anatomie comparée. En rapprochant le naturaliste moderne du naturaliste grec, on sera d’autant plus frappé de tout ce qu’Aristote savait déjà, et de tout ce qu’il avait observé et découvert, dès le IVe siècle avant notre ère.