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quand, ayant pris tout leur développement en hauteur et en largeur, ils ne font plus que croître en épaisseur.


CHAPITRE XIV

Du sang ; il est renfermé dans les veines ; le sang n’est pas sensible, non plus que la cervelle et la moelle ; il est répandu dans tout le corps ; saveur et couleur du sang ; sa coagulation ; quantité du sang selon les espèces d’animaux ; rapports du sang et de la graisse ; le sang de l’homme est le plus pur et le plus léger de tous ; le sang est répandu dans tout le corps ; il apparaît d’abord dans le cœur ; la lymphe du sang ; le sang pendant le sommeil ; altération du sang ; hémorrhoïdes, saignements de nez, varices ; formation du pus et des abcès ; le sang selon les sexes ; menstrues des femelles ; le sang selon les âges ; dans la première enfance, dans la force de l’âge, chez les vieillards ; la lymphe.

§ 1[1]. Voici ce qu’il en est du sang. Dans tous les animaux qui ont du sang, c’est l’élément le plus nécessaire et le plus commun. Il ne leur vient pas tardivement et après coup, et il leur reste tant qu’ils ne sont pas profondément altérés. Tout le sang est renfermé dans des vaisseaux qu’on appelle

  1. Ce qu’il en est du sang. Voir plus haut ce qui a été dit déjà sur le cœur et le sang, liv. I, ch. XIV, et liv. II, ch. II. Voir aussi la Dissertation sur la composition de l’Histoire des Animaux. — Tardivement et après coup. Il n’y a qu’un seul mot dans le texte. — Profondément altérés. L’expression grecque est peut-être un peu plus forte ; et elle comprend aussi l’idée de la mort et de la destruction. — Qu’on appelle les veines. Voir plus haut les chapitres II, III et IV sur le sang, le cœur et les veines. — Dans le cœur tout seul. Voir plus haut liv. I, ch. XIV, § 8, et Traité des Parties des animaux, liv. III, ch. IV, p. 134, édit. et trad. Frantzius.