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en fibres. Mais si l’animal a une nourriture plus abondante, la graisse se substitue aux chairs. § 3[1]. Les animaux très-charnus ont les veines plus petites, et le sang plus rouge ; leurs viscères et leur ventre sont peu développés. Dans les animaux qui ont de grosses veines, le sang est plus noir ; les intestins sont gros ; le ventre, également ; et les chairs sont moins volumineuses. Les animaux qui ont le ventre petit deviennent charnus et gras.

  1. Ont les veines plus petites. Ou du moins, les veines sont moins apparentes. — Et le sang plus rouge. Je ne sais pas si cette observation est acceptée par la science moderne, non plus que celles qui suivent. — Le sang est plus noir. Même remarque ; comme au temps d’Aristote, on ne distinguait pas le sang artériel du sang veineux, il était possible de confondre la couleur de l’un et de l’autre, dans les animaux aussi bien que dans l’homme. — Le ventre, également. Le terme dont se sert le texte est plus vague que celui de Ventre, puisqu’il signifie essentiellement une Cavité. — Deviennent charnus et gras. Il n’y a qu’un mot dans le texte. La zoologie moderne ne paraît pas s’être préoccupée de ces détails autant qu’Aristote. Voir Cuvier, Leçons d’Anatomie comparée, IIe leçon, p. 103, 2e édit., de la Fibre musculaire.