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poissons qui ont des œufs grenus ont seuls, des écailles. Parmi les poissons à corps allongé, le congre, et la murène n’ont pas d’œufs de cette espèce ; et l’anguille n’en a point du tout. § 2[1]. L’épaisseur ou la légèreté des poils, ainsi que leur longueur, dépendent de la place où ils croissent, dans les différentes parties de l’animal, et aussi de la nature de la peau. Là où la peau est plus épaisse, le poil est plus rude et plus fort, dans presque tous les cas. Le poil est plus abondant et plus long dans les places qui sont plus enfoncées et plus humides, pourvu toutefois que cette place soit destinée à avoir des poils. Il en est de même pour les

  1. L’épaisseur ou la légèreté. Après l’interpolation, la pensée reprend son cours. Cette même question de la nature des poils est exposée avec plus de développements qu’ici dans le Traité de la Génération des animaux, liv. V, ch. III, §§ 35 et suiv., édit. et trad. de MM. Aubert et Wimmer, p. 372. — De la nature de la peau, id, ibid., §40, p. 374. — Le poil est plus rude. Tous ces détails sont exacts. — Plus enfoncées et plus humides. Comme les aisselles. Par « plus humides », il faut sans doute entendre les places du corps où la transpiration est plus facile et plus abondante. — À écailles ou à lamelles écailleuses. La langue grecque a ici des nuances que la nôtre ne possède pas ; j’ai dû répéter presque les mêmes mots.