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ou de la nature de l’arête. § 11[1]. Quant aux autres espèces d’os, tantôt les animaux les ont ; tantôt ils ne les ont pas ; et selon qu’ils ont les parties où ces os doivent se trouver, ils ont aussi les os propres à ces parties spéciales. Ainsi, les animaux qui n’ont ni jambes ni bras, n’ont pas les os Côlènes, pas plus que les animaux qui ont bien ces parties, mais qui ne les ont pas semblables. Dans tous ces animaux, il y a des différences de plus et de moins, et aussi de proportions.

§ 12[2]. Telle est donc dans les animaux la disposition des os et leur organisation naturelle.

  1. Quant aux autres espèces d’os. J’ai suivi la correction proposée et adoptée par MM. Aubert et Wimmer ; elle semble indispensable ; la leçon ordinaire est : « Quant aux autres parties des os »… Évidemment cette leçon est fautive, quoique donnée par tous les manuscrits. — Les os Côlènes. Voir plus haut, § 6. — Des différences de plus et de moins. Voir plus haut, liv. I, ch. I, § 7.
  2. Telle est donc dans les animaux. — Résumé de tout ce chapitre. Les observations d’Aristote sur les os sont en général exactes ; mais elles peuvent paraître trop peu nombreuses, si on les compare à l’ensemble de celles qu’a recueillies la science moderne ; voir Cuvier, Leçons d’anatomie comparée, tome I, p. 116 et suiv., 2° édit., où tous les détails nécessaires sont réunis ; et aussi le Manuel d’anatomie comparée de M. Gegenbaur, pp. 560 et suiv., trad. franc.