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qu’on appelle les Côlènes. Les chevilles en sont une partie ; et dans les chevilles, on comprend ce qu’on appelle les ergots, chez les animaux qui ont une cheville. Viennent, à la suite, les os des pieds.

§ 7[1]. Les vivipares qui ont du sang et qui marchent ne diffèrent presque pas entre eux sous le rapport des os ; et les différences principales dans les os qui se correspondent, portent sur leur dureté, leur mollesse ou leur grosseur. § 8[2]. Certains os ont de la moelle ; d’autres n’en ont pas, dans un seul et même animal. Il y a même des animaux qui semblent n’avoir point du tout de moelle dans les os : le

  1. Les vivipares… Ceci est très-exact ; et dans les animaux supérieurs, vertébrés, mammifères, etc., on retrouve en général la plupart des os de l’homme, ou leurs équivalents.
  2. Ont de la moelle. C’est là encore une des considérations dont s’occupe la science moderne ; la moelle est en général contenue dans la cavité des os longs ; celle qu’on rencontre dans les os courts est un peu différente, moins rouge et moins consistante. Il est remarquable qu’Aristote ne la décrive pas. La moelle jaune n’est presque que de la graisse, tandis que la moelle rouge est surtout de l’eau. — Le lion par exemple. Les détails consignés ici prouvent qu’Aristote avait disséqué des lions. D’ailleurs, les mêmes observations sur les os du lion sont répétées dans le Traité des Parties des animaux, livre II, ch. VI, p. 72, édit. Frantzius, et ch. IX, p. 86. Dans ce dernier passage, la répétition est presque identique. Il ne paraît pas que les os du lion soient les seuls à être aussi durs. Voir ce qui en est dit plus loin, ch. XV, § 3.