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des adultes, des ressemblances des enfants aux parents ; et il termine par quelques renseignements sur les convulsions des enfants, lesquelles viennent presque toujours d’une nourriture exubérante.

Après tout ce qui précède, et conformément au plan annoncé dès le début, Aristote n’a plus à exposer que les actes, les mœurs et le caractère des animaux. C’est ce qu’il fait dans deux derniers livres, avec une richesse de détails qui étonne encore, même après tout ce qu’on vient de voir. Il remarque d’abord que les animaux dans leurs actes ont quelque chose des qualités et de l’intelligence qui sont l’apanage de l’homme. L’animal se distingue par la sensibilité, dont il est doué à des degrés divers, et qui le met fort au-dessus de la plante, bien que quelques animaux se distinguent à peine du végétal, les éponges par exemple. L’homme lui-même dans son enfance est assez rapproché de l’animal, agissant, comme lui, par instinct aveugle et sans raison.

La vie des animaux, diversifiée comme elle l’est, tient beaucoup au milieu dans lequel ils vivent, à la nourriture qu’ils prennent, solide ou liquide, à la façon même dont ils