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partent aussi du cœur, qui a des nerfs et qui les contient dans sa plus grande cavité. Ce qu’on appelle l’aorte n’est qu’une veine nerveuse, dont les extrémités sont absolument de la nature des nerfs. On peut voir en effet que ces extrémités ne sont plus creuses, et qu’elles ont la même possibilité de se tendre qu’ont les nerfs, aux points où elles aboutissent aux flexions des os. § 2[1]. Néanmoins, les nerfs ne sont pas comme les veines, continus sans interruption, à partir de leur première et unique origine. Les veines ressemblent aux esquisses des peintres ; et elles prennent si bien toute la

  1. Aux esquisses des peintres. La comparaison ne semble pas très-frappante. Aristote a voulu dire sans doute que le trajet des veines à la surface du corps, n’est pas plus marqué que ne l’est l’esquisse d’un dessin ébauché. On retrouve la même expression dans le Traité de la Génération des animaux, liv. II, § 88, p. 180, édit. et trad. Aubert et Wimmer ; voir aussi une comparaison analogue dans le Traité des Parties des animaux, liv. II, ch. IX, §5, p. 41, édit. Langkavel. — La même place que les chairs. Ceci est peu exact.