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elles s’insèrent à l’os. Il y a aussi des veines qui, de l’aorte et de la grande veine, se rendent dans les reins ; seulement, elles n’entrent pas dans leur profondeur, et elles disparaissent dans le corps même des reins. § 7[1]. Il y a également deux autres canaux qui, partant de l’aorte, se dirigent à la vessie ; ils sont forts et continus. D’autres aussi viennent du fond des reins, et sont sans communication avec la grande veine. Du milieu de chacun des reins, part une veine large et nerveuse, qui longe le rachis lui-même, entre les nerfs. Ensuite, elles disparaissent, l’une et l’autre, dans chaque

  1. Deux autres canaux. Ce sont les artères spermatiques, qui partent de l’aorte, à la hauteur des reins à peu près, et qui se dirigent non pas à la vessie, mais de chaque côté de la vessie. — Ils sont forts. Ceci n’est peut-être pas très-exact, si l’on compare ces vaisseaux à l’aorte et aux uretères. — Viennent du fond des reins. Ce sont les uretères. Toute cette fin du paragraphe jusqu’à : « Se ramifient sur la hanche », semble à MM. Aubert et Wimmer une, interpolation, qui, de la marge, sera passée dans le texte. Cette conjecture paraît très-probable ; cette fin contient en effet des répétitions et des contradictions qui troublent l’ordre des pensées. — Entre les nerfs. Quelques éditeurs ont cru qu’au lieu de « nerfs », il fallait lire « reins ». La différence n’est représentée en grec que par une seule lettre. — Leurs extrémités… Il semble que l’ordre des pensées reprend ici, et fait suite à ce qui est dit plus haut : « Partant de l’aorte, se dirigent à la vessie ».