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une veine qui traverse le foie, courte, mais large ; et celle-là donne naissance à un grand nombre de veines très-déliées, qui se rendent dans le foie, où elles se perdent. De la veine qui traverse le foie, sortent deux rameaux, dont l’un aboutit au diaphragme et à ce qu’on appelle l’hypogastre, et dont l’autre, revenant par l’aisselle dans le bras droit, rejoint les autres veines qui se trouvent au pli du bras. C’est ce qui fait que les médecins, en ouvrant cette veine, peuvent soulager certaines douleurs de foie. § 2[1]. De la partie gauche de la grande veine, une veine courte, mais épaisse, se

  1. Se rend à la rate. Ce détail encore est inexact. De la grande veine ou veine-cave inférieure, il ne vient pas de vaisseau à la rate ; mais elle reçoit une grosse artère, la splénique ; la veine splénique aussi est considérable. L’artère splénique est la plus volumineuse des branches du tronc cœliaque ; quant à la veine splénique, qui est très-grosse, elle correspond à l’artère splénique ; elle part de la rate, et elle contribue, avec la veine mésentérique, inférieure et supérieure, à former la veine-porte ventrale, qui se divise aux deux lobes du foie. — Se rend en montant dans le bras gauche. Aristote confond ici bien des choses, et cela se conçoit de reste, à une époque qui ne pouvait rien savoir encore de la distinction des artères et des veines. — Est bien celle qui traverse le foie. Détail anatomique inexact.