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promis. Il s’occupe en premier lieu de la puberté, qu’il appelle, avec Alcméon de Crotone, « la floraison de l’être humain », devenant nubile vers son second septénaire ; comme la plante doit fleurir avait de porter sa graine et son fruit. Du mâle, sur lequel il a peu de choses à dire après tous les détails anatomiques et physiologiques qu’il a déjà donnés, il s’arrête, dans tout le reste de ce livre, à la femme ; et il analyse avec le plus grand soin l’évacuation mensuelle, la grossesse, le développement progressif du fœtus, la durée de la gestation, les naissances plus ou moins heureuses, à sept, huit ou neuf mois, sans même négliger celles qui vont à dix mois, quelque rares qu’elles soient. Il indique la position du fœtus dans le sein maternel, et la façon dont il se présente le plus ordinairement, quand il en sort ; il décrit les phases de l’accouchement, que peut aider beaucoup l’adresse des sages-femmes. Une fois l’enfant né, l’auteur traite du lait, qui doit le faire vivre à ses premiers moments, et il explique les relations étroites qu’a le lait avec les menstrues de la mère. Puis, il parle de la diversité des sexes, du nombre des enfants, de la fécondité variable