Page:Aristote - Histoire des animaux - traduction Jules Barthélemy Saint-Hilaire.djvu/528

Cette page n’a pas encore été corrigée

n’a point de sang ; pas une veine petite ou grande ne s’y rend. Les autres veines, qui se ramifient de la veine jugulaire, entourent circulairement la tête, ou bien vont se terminer aux organes des sens et aux dents, par des rameaux excessivement déliés. § 14[1]. C’est de la même manière que se ramifient les divisions de l’autre veine plus petite, appelée l’aorte ; elles accompagnent celles de la grande veine. La seule différence, c’est que ces canaux et ces veines sont en beaucoup plus petit nombre que les ramifications de la grande veine.

  1. Appelée l’aorte. L’aorte est la plus grosse des artères ; elle est accompagnée de la veine-cave supérieure et inférieure. La veine-cave supérieure réunit en un seul tronc toutes les veines de la tête et des membres supérieurs ; elle arrive à l’oreillette droite du cœur et correspond à la partie supérieure de l’aorte thoracique ; la veine-cave inférieure suit également l’aorte, jusqu’à ce qu’elle se sépare comme elle, et à la même hauteur, en veines iliaques primitives. La concomitance décrite par Aristote est donc exacte ; mais les ramifications de l’aorte ne sont pas beaucoup moins nombreuses que celle de la veine-cave, ainsi qu’il le dit. — En beaucoup plus petit nombre. Ou « beaucoup plus petits »; ce qui n’est pas plus conforme aux faits, selon un sens ou selon l’autre.