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ces veines se rendent aux oreilles, là où les mâchoires se réunissent à la tête. À partir de ce point, elles se divisent en quatre autres veines, dont l’une, en se repliant, descend par le cou et l’épaule, et vient se réunir à la première ramification de la grande veine, vers le pli du bras. L’autre partie va se terminer aux mains et aux doigts. Une autre ramification, partant aussi de la région des oreilles, se rend au cerveau, et se partage en une foule de veinules très-petites sur ce qu’on appelle la méninge, qui enveloppe l’encéphale.

§ 13[1]. Le cerveau lui-même, chez tous les animaux,

  1. N’a point de sang. C’est exact dans une certaine mesure ; mais il est inexact que pas une veine, petite ou grande, ne se rende dans le cerveau. Ce qui est vrai, c’est que les vaisseaux sanguins ne pénètrent pas profondément dans la substance de l’encéphale, ni dans ses lobes ; mais le cerveau a ses artères et ses veines très-nombreuses : artères carotide interne, cérébrale antérieure, choroïdienne, vertébrale, spinale, tronc basilaire, cérébelleuse, etc., etc. ; veines, sinus de la dure-mère, grande veine cérébrale interne, veine du corps strié, choroïdienne, cérébrale latérale et inférieure, ophtalmique, méningée, etc., etc. — Entourent circulairement la tête… aux organes des sens. Tous ces détails sont assez exacts. — Excessivement déliés. Et c’est là ce qui fait qu’il est très-difficile de faire toutes ces préparations anatomiques.