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dauphins, les baleines, etc., etc.; sur les poissons de mer et d’eau douce, notamment sur les anguilles, dont on ne peut pas plus de nos jours découvrir la génération que les Anciens ne l’ont découverte.

En traitant de la génération des quadrupèdes terrestres, Aristote signale tout d’abord les ardeurs irrésistibles que les besoins du sexe et de la reproduction font naître chez tous les êtres animés. Nous voyons de près ces emportements chez les animaux domestiques, qui vivent avec nous et nous servent si utilement, porcs, brebis, chèvres, chiens, taureaux, chevaux, ânes, mulets des deux origines, chameaux ; nous pouvons les voir moins bien, mais tout aussi violents et aussi enflammés, chez les bêtes sauvages, éléphants, cerfs, ours, lions, hyènes, renards, loups, chacals, etc. Toutes ces espèces de quadrupèdes sont successivement décrites, avec des détails plus ou moins longs, suivant leur importance.

Arrivé à la génération de l’homme, Aristote semble s’y complaire, par les mêmes raisons qui lui ont fait prendre l’homme pour modèle et pour type ; il lui consacre un livre tout entier, le septième, ainsi qu’il se l’était