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descend par le cou, et extérieurement le long de chacun des côtés de l’épine dorsale, pour aller des hanches dans les jambes. De là, par le bas de la jambe, elles arrivent aux malléoles externes et dans les pieds. C’est pour cela que dans les douleurs du dos et des hanches, on se fait saigner aux jarrets et aux malléoles externes.

§ 14[1]. « D’autres veines partant de la tête près des oreilles et traversant le cou, sont appelées jugulaires. Celles-là se dirigent le long du rachis et en dedans, près des lombes, aux testicules et aux cuisses. Après avoir traversé la partie interne des jarrets et des jambes, elles arrivent aux malléoles internes, et dans les pieds. C’est là encore ce qui fait que, pour les douleurs des lombes et des testicules, on se fait saigner aux jarrets et aux malléoles internes.

§ 15[2]. « La troisième paire ce de veines, partant des tempes, se dirige par le

  1. 4. — Appelées jugulaires. Ce sont sans doute les carotides et les veines jugulaires ; mais ces vaisseaux ne sont pas appareillés entre eux, comme Polybe le suppose. — C’est là encore ce qui fait. Voir la note sur le paragraphe précédent ; c’est encore probablement le médecin qui parle.
  2. La troisième paire de veines. Cette troisième paire n’est pas plus réelle que les deux premières ; mais puisqu’elle se dirige dans le poumon, il est à croire qu’il s’agit, en partie du moins, des artères bronchiques et de la veine-cave supérieure. — Toutes les deux aboutissent également à l’anus. Il n’y a rien dans la réalité qui corresponde à cette description.