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de la veine hépatique, il y en a d’autres qui sont un peu plus petites, et qu’on ouvre quand on veut guérir des douleurs sous-cutanées ; mais c’est la splénique et l’hépatique que l’on ouvre quand les douleurs sont dans le ventre.

§ 10[1]. « D’autres veines encore, partant de celles-là, se rendent sous les mamelles. D’autres qui, de chacune d’elles, descendent dans les testicules, en passant par la moelle épinière, sont ténues. D’autres encore, placées sous la peau et au travers de la chair, se rendent aux reins, et aboutissent aux testicules chez les hommes, et à la

  1. Se rendent sous les mamelles. C’est sans doute l’artère mammaire, l’artère axillaire, et numérale. Cette dernière s’étend, de la partie inférieure de l’aisselle, au niveau du grand pectoral. — Dans les testicules, en passant par la moelle épinière. Ceci ne peut s’entendre que de l’aorte et de la veine-cave inférieure, avec toutes leurs ramifications. — D’autres encore, placées sous la peau. Il n’y a rien là de particulier pour ces vaisseaux, puisque tous les vaisseaux du corps sont nécessairement placés sous la peau ; mais sans doute Diogène veut dire que ceux-là sont plus profonds que les autres. — Aux reins. Ce sont les artères rénales, qui vont directement de l’aorte à chaque rein. — Aboutissent aux testicules. Ce sont évidemment les uretères, qui, partant des reins, aboutissent à l’appareil génito-urinaire dans les deux sexes, et conduisent l’urine du bassinet à la vessie. — On leur donne le nom de veines spermatiques. MM. Aubert et Wimmer pensent avec raison que ce petit membre de phrase serait mieux placé après : « A la matrice chez les femmes ».