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difficiles à observer. Dans les animaux morts, on ne voit plus la nature des veines principales, parce qu’elles s’affaissent plus encore que toutes les autres, dès que le sang en est sorti ; et il en sort toujours en totalité, comme d’un vase qui se vide. Aucun organe n’a par lui-même de sang, si ce n’est le cœur, qui encore en a peu ; et la masse entière du sang est dans les veines. Sur les animaux vivants, il est impossible d’observer l’organisation des veines, puisque naturellement elles sont à l’intérieur. Il résulte de tout cela qu’en observant sur les animaux morts et disséqués, tantôt on n’a pas pu observer les principales origines des veines, et tantôt que ceux qui ont fait leurs observations sur des hommes très-maigres,