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chez la plupart des animaux et chez les plus grands. De ces parties, les unes s’appellent Matrice et Utérus, d’où vient le nom de frères utérins ; et les autres s’appellent la tige et l’orifice de la matrice. § 18[1]. Dans les vivipares, bipèdes ou quadrupèdes, la matrice est toujours en bas du diaphragme, par exemple chez l’homme, le chien, le cochon, le cheval, le bœuf. Tous les animaux qui ont des cornes ont une organisation pareille à celle-là. Le plus souvent, les matrices ont, à l’extrémité de ce qu’on appelle leurs petites cornes, une spirale qui s’enroule. Dans les animaux qui pondent des œufs au dehors, les matrices ne sont pas toutes disposées de même. Ainsi, dans les

  1. En bas du diaphragme. Ou au-dessous du diaphragme. C’est une indication bien vague. Le fait est vrai d’ailleurs dans cette généralité, comme le prouvent les exemples qui suivent. — Ce qu’on appelle leurs petites cornes. Ce ne peut être que les trompes utérines, ou trompes de Fallope, et le pavillon de ces trompes, qui présente en effet beaucoup de flexuosités. — Une spirale qui s’enroule. J’ai développé un peu l’expression, pour rendre toute la force du mot grec. — Qui pondent des œufs au dehors. Ce sont à proprement parler les ovipares. — Près du diaphragme. Ou « sur le diaphragme ». — Placées au-dessous. Il paraît que ce détail sur les poissons n’est pas très-exact, parce que leurs œufs sont répandus dans presque toute la longueur de l’intestin. — Des matrices. J’ai cru devoir ajouter ces mots. — Comme du sable. Par exemple, chez les harengs, où les œufs sont en effet comme des grains de sable très-fin. — On peut les diviser… séparés. Le texte n’est pas tout à fait aussi précis.