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excréments. Par « Un peu au-dessus », nous entendons désigner la région de l’arête ou épine. Ces conduits se remplissent de liqueur séminale dans la saison de l’accouplement ; et quand on les presse, il en sort de la semence de couleur blanche. § 7[1]. Quant aux différences que ces conduits présentent les uns par rapport aux autres, c’est par l’anatomie qu’il faut les étudier ; et un peu plus loin, il en sera question d’une manière plus détaillée, quand nous traiterons des conditions spéciales à chacun des poissons.

§ 8[2]. Tous les ovipares, soit bipèdes, soit quadrupèdes, possèdent des testicules dans le bassin, au-dessous du diaphragme, tantôt de couleur plus blanche, tantôt de couleur plus jaunâtre, et enveloppés de petites veines, excessivement ténues. De chacun des testicules, part un conduit ; et les deux se réunissent en un seul, comme chez les poissons, au-dessus du point de sortie de l’excrétion.

  1. C’est par l’anatomie. Il faut toujours remarquer ces recommandations et ces méthodes de la science antique ; la science contemporaine ne pourrait faire mieux. — Un peu plus loin. Voir plus loin, liv. V, ch. IV, sur l’accouplement des poissons.
  2. Dans le bassin, au-dessous du diaphragme. Cuvier, Règne animal, tome I, p. 309, dit en parlant des oiseaux d’une manière générale : « Les testicules sont situés à l’intérieur au-dessus des reins, et près du poumon » M. Claus, Zoologie descriptive, p. 954, trad. française dit à peu près la même chose : « Les deux testicules, ovales, arrondis, très-gonflés à l’époque de la reproduction, sont situés sur la face antérieure des reins ». — Du point de sortie de l’excrétion. Il ne s’agit pas ici de l’expulsion des excréments en général, mais de l’excrétion particulière de la liqueur séminale : ce sens est confirmé par ce qui suit. — La verge. En général, il n’y a pas de verge chez les oiseaux : « Dans la plupart des genres, dit Cuvier, loc. cit., l’accouplement se fait par la seule juxtaposition des anus » ; et M. Claus dit aussi. Zoologie descriptive, p. 934 : « En général, il n’existe pas traces d’organe d’accouplement ». On trouve facilement chez quelques grands oiseaux un petit mamelon qui représente l’ébauche d’un pénis ; cet organe est plus volumineux et mieux organise chez la plupart des struthionides, canards, oies, cygnes, hoccos, etc. id. ibid. — Quand l’accouplement va se faire. Et avant que l’accouplement ne se fasse. C’est un orgasme qui tombe très-vite.