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§ 5[1]. Les animaux qui ont des testicules intérieurs les ont près du ventre, comme le dauphin parmi les animaux sans pieds, ou l’éléphant parmi les quadrupèdes vivipares. Dans les autres animaux, les testicules sont extérieurement apparents. Nous venons de dire les différences qu’offre la suspension, relativement au ventre et aux parties voisines. Dans quelques animaux, par exemple, ils sont continus à la partie postérieure du ventre et n’en sont pas détachés ; c’est ce qu’on observe dans les porcs ; chez d’autres, au contraire, ils sont détachés, comme dans l’homme.

§ 6[2]. Ainsi qu’on vient de le voir, ni les poissons, ni les serpents n’ont de testicules ; mais ils ont deux conduits qui pendent au-dessous du diaphragme, de chaque côté du rachis, et qui se réunissent en un seul un peu au-dessus du point de sortie des

  1. Comme le dauphin. Voir le Traité de la Génération des animaux, liv. 1, § 7, p. 46. édit. et trad. Aubert et Wimmer, où les détails consignés ici se trouvent plus développés. Il y est dit pour le dauphin que les testicules « sont à l’extrémité du ventre » ; et Aristote renvoie dans ce passage à son Histoire des animaux, où il prétend avoir traité ces détails « plus exactement ». — Nous venons de dire. Dans les paragraphes qui précèdent. — À la partie postérieure du ventre. A partir de la partie la plus rapprochée de l’anus, et en allant vers la tête. — Dans les porcs. La zoologie moderne ne paraît pas avoir recueilli cette observation.
  2. Ainsi qu’on vient de le voir. Plus haut, § 4. — Quand on les presse. C’est là l’expérience qui de nos jours a donné lieu à une industrie nouvelle, appelée la Pisciculture. C’est en pressant la laite des mâles qu’on féconde artificiellement le frai des femelles. — De la semence de couleur blanche. Qu’on appelle aussi la Laite.