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les différences qu’elles présentent entre elles ; il ne reste plus qu’à parler des parties qui concourent à la génération. § 2[1]. Dans toutes les femelles, ces organes sont à l’intérieur ; mais dans les mâles, ces parties offrent des différences plus nombreuses. Ainsi, dans les animaux qui ont du sang, certaines espèces n’ont pas du tout de testicules ; d’autres espèces en ont ; mais ils sont intérieurs. Parmi ceux qui en ont à l’intérieur, les uns les ont dans le bassin, près du lieu où sont les reins ; les autres les ont dans le ventre. § 3[2]. D’autres espèces ont les testicules en dehors ; et tantôt la verge est suspendue sous le ventre et adhérente ; tantôt elle est libre, comme le sont les testicules. L’attache de la verge au ventre diffère selon que les animaux

  1. Sont à l’intérieur. Observation très-simple : mais qui n’en est pas moins très-profonde. Voir le Traité de la Génération des animaux, liv. I, § 22, édit. et trad. Aubert et Wimmer. — Plus nombreuses. Que celles qu’offrent ces organes chez les femelles. — Ils sont intérieurs. C’est là une différence très-caractéristique. — Dans le bassin. Le mot de Bassin est peut-être encore la traduction la plus fidèle du mot grec ; le bassin signifie ici toute la portion du tronc comprise, par derrière, entre le haut des fesses et la partie du dos correspondante au diaphragme, à la hauteur des reins. — Dans le ventre. Cette indication est trop vague.
  2. Comme le sont les testicules. Par exemple, chez l’homme et chez quelques quadrupèdes — Urinent en avant… en arrière. La zoologie moderne ne paraît pas avoir tenu beaucoup de compte de cette différence, qui est pourtant considérable ; voir l’Anatomie comparée de M. Gegenbaur, p. 822, Organes urinaires des vertébrés.