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sont les petits oiseaux, comme l’hirondelle et le moineau. Il en est d’autres encore qui n’ont, ni le jabot large, ni l’œsophage large ; mais chez eux, ces organes sont très-longs, par exemple dans les oiseaux à long cou, comme le flamant. Presque tous ces oiseaux ont aussi les excréments plus liquides que les autres. § 29[1]. Comparativement aux autres oiseaux, la caille a ceci de particulier qu’elle a un jabot, et qu’elle a en même temps, avant l’estomac, l’œsophage vaste et large ; proportion gardée, son jabot est très-éloigné de l’œsophage, qui précède l’estomac.

§ 30[2]. La plupart des oiseaux ont l’intestin étroit et simple, quand on le développe. Ainsi qu’on l’a dit déjà, les oiseaux ont des appendices, en petit nombre, et non point en haut, comme les poissons,

  1. La caille. Je ne sais pas si la zoologie moderne a constaté cette organisation particulière de la caille. Cuvier n’en parle pas, voir le Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, tome I, p. 103. — Proportion gardée. Vu la petitesse de l’animal.
  2. Quand on le développe. Le sens du mot grec ne peut guère être que celui-là. Cette observation suppose des préparations anatomiques faites avec grande attention. — Ainsi qu’on l’a dit déjà. Voir plus haut, § 24. — Le hibou. J’ai mis à la suite : Corbeau de nuit, qui est la traduction littérale du nom grec. C’est l’espèce de hibou appelé Otus, à cause des faisceaux de plumes qu’il porte autour du conduit auditif. Voir le Catalogue de MM. Aubert et Wimmer, p. 113 ; Zoologie descriptive de M. Claus, p. 1000 ; Cuvier, Règne animal, tome I, p. 340. Les oiseaux de proie nocturnes ont en général un gésier musculeux, précédé d’un grand jabot, et des cœcums longs et élargis à leur base. — Le localos. On ne sait « ce que c’est que cet animal, qui n’est nommé nulle part ailleurs qu’ici. MM. Aubert et Wimmer croient qu’on pourrait supprimer ce mot, qui ne leur semble qu’une variante, ou abréviation corrompue, du nom suivant. — L’ascalaphe. On ne sait pas non plus ce qu’est cet oiseau. Peut-être se confond-il avec l’ascalopas ; voir plus loin, liv. IX, ch. XIX, § 6. — Le moineau. L’observation paraît exacte pour cet oiseau très-commun.