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très-multipliés, comme dans le goujon, le chien de mer, la perche, le scorpios, le citharus, le surmulet et le spare. Le muge en a plusieurs sur un des côtés de l’estomac ; et de l’autre côté, il n’en a qu’un seul. Quelques poissons en ont, mais en très-petit nombre, comme l’hépatus et le glaucus ; la dorade, également. Les poissons de même espèce diffèrent parfois de l’un à l’autre ; et dans l’espèce Dorade, l’une en a davantage, l’autre en a moins. § 25[1]. Quelques genres de poissons n’ont pas du tout de ces appendices, comme la plupart des

  1. Comme la plupart des sélaciens. Ces différences ne sont pas notées par la zoologie moderne ; Cuvier remarque seulement que « les sélaciens ont le canal intestinal proportionnellement court, et garni en partie intérieurement d’une lame spirale, qui prolonge le séjour des aliments »; Règne animal, t. II, p. 384 ; et Zoologie descriptive de M. Claus, p. 812. — Près de l’estomac. Répétition de ce qui vient d’être dit, au § précédent.