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ce qu’on appelle le réseau, à cause de son apparence. À regarder les parties extérieures du réseau, il ressemble à l’estomac ; mais le dedans fait l’effet de mailles entremêlées. Le réseau est beaucoup plus petit que l’estomac. A la suite de ce second estomac, vient le hérisson, qui à l’intérieur est inégal et comme feuilleté ; il est à peu près de la grandeur du réseau. Après cet estomac, vient celui qu’on appelle la caillette, plus grand que le hérisson et d’une forme plus allongée. Dans son intérieur, il a des feuillets nombreux, grands et lisses. A partir de là, ce n’est plus que l’intestin ordinaire.

§ 11[1]. Ainsi donc, les animaux à cornes qui n’ont pas de dents aux deux mâchoires, ont l’estomac comme on vient de le décrire. D’ailleurs, ils diffèrent entre eux sous le rapport des formes et des dimensions de ces organes, et selon que l’œsophage

  1. Comme on vient de le décrire. Sans doute cette description est vraie ; mais dans cet acte si singulier de la rumination, Aristote a oublié une particularité fort importante, c’est que c’est après avoir subi une élaboration insuffisante que les aliments remontent du second estomac dans la bouche, où ils subissent une seconde déglutition. — Par le milieu ou par le côté. Il ne semble pas que la zoologie moderne ait fait ces distinctions, auxquelles elle n’aura pas attaché d’importance.