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jointe au foie ; et chez lui, elle est plus forte que chez aucun autre poisson, proportionnellement à sa grandeur. § 12[1]. Certains poissons l’ont jointe à leurs intestins, où elle est suspendue par des canaux excessivement ténus, partant du foie. Le bonilon (amia) l’a étendue le long de l’intestin et de pareille longueur ; quelquefois même, elle se redouble. Chez tous les autres poissons, la vésicule du fiel est tout près de l’intestin, un peu plus près, dans les uns, un peu plus loin dans les autres, comme la grenouille, l’ellops, la synagris, la murène et l’espadon.

  1. § 12. Le boniton, ou Bonite. C’est une espèce de thon, abondante dans la mer Noire et la Méditerranée. Cuvier, Règne optimal, tome II, p. 199. dit : « Ce poisson « est remarquable par l’extrême longueur de la vésicule du fiel qui était déjà connue d’Aristote. » Cuvier ajoute que l’Amia des Anciens est le Sarda ou Scombersarda, de l’ordre des Acanthoptérygiens. — L’ellops. On ne sait pas précisément ce que c’est que ce poisson. Un poisson du nom d’Èlops fait partie des acanthoptérygiens labroïdes ; Cuvier, Règne animal, tome II, p. 261. — La synagris. Voir plus haut, ch. IX, § 7. — La murène. La Muraena helena de la zoologie moderne ; voir la Zoologie descriptive de M. Claus, p. 834, et Cuvier, Règne animal, Muranoldes, tome II, p. 239. — L’espadon. Le nom grec représente la même image ; Zoologie descriptive de Claus, p. 853, et Cuvier, Règne animal, tome II, p. 200. Le Xiphias est très-commun dans la Méditerranée. Voir plus haut, ch. IX, § 7.