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ont du sang, et que les autres n’en ont pas. Les espèces qui en ont sont l’homme, les vivipares parmi les quadrupèdes, et aussi les quadrupèdes ovipares, l’oiseau, le poisson, les cétacés, et tels autres animaux qui n’ont pas de nom commun, attendu qu’ils ne forment pas un genre, mais seulement une espèce, qui ne s’applique qu’aux individus, tels que le serpent et le crocodile.

§ 2[1]. Ceci posé, il faut dire que tous les quadrupèdes vivipares ont un œsophage et une trachée-artère, qui sont placés chez eux comme ils le sont dans l’homme. La même disposition se voit dans les quadrupèdes ovipares et dans les oiseaux ; la seule différence consiste dans les formes de ces parties.

§ 3[2]. Tous les animaux qui, en recevant l’air, aspirent et expirent, ont un poumon, une trachée-artère et un œsophage. L’œsophage et la trachée

  1. Dans l’homme. Voir plus haut, liv. I, ch. XIII, § 7, où ces organes intérieurs de l’homme sont décrits. — Dans les oiseaux MM. Aubert et Wimmer critiquent dans ce passage une rédaction négligée et peu régulière ; cette rédaction d’ailleurs n’est pas précisément incorrecte.
  2. Tous les animaux… Toutes ces généralités sont exactes. — Aspirent et expirent. Ces deux mouvements constituent en effet tout le phénomène de la respiration, qui n’a été bien connu et bien analysé qu’au XVIIe siècle, après la découverte de la circulation du sang. — Ne sont pas les mêmes. Ceci se rapporte encore à la forme, qui varie selon les espèces. — Ne l’ont pas tous pareil. Ne serait-ce qu’une différence de volume, proportionnellement au reste du corps.