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ferment l’œil par la paupière d’en bas ; mais tous peuvent aussi couvrir l’œil, en faisant avancer une peau, à partir de la caroncule. Les oiseaux de nuit, dans le genre de la chouette, ferment aussi l’œil par la paupière d’en haut. C’est là également ce que font les animaux à peau rugueuse, comme les sauriens, et les animaux qui sont de ce même genre. Tous ferment l’œil par la paupière d’en bas ; mais ils ne clignent pas tous à la manière des oiseaux. § 7[1]. Les oiseaux n’ont ni écailles, ni poils ; ils ont des plumes, et toutes leurs plumes ont un tuyau. Ils n’ont pas précisément de queue,

  1. Ils ont des plumes. Voir Cuvier, Règne animal, pp. 304 et 306, sur le rôle et l’utilité spéciale des plumes, garantissant l’oiseau des trop rapides variations de l’atmosphère, auxquelles ses mouvements l’exposent. — Toutes leurs plumes ont un tuyau. Les plumes, ainsi que les pennes, sont composées d’une tige creuse à sa base, et de barbes qui en portent elles-mêmes de plus petites ; voir Cuvier, et Zoologie descriptive de M. Claus, p. 943, loc. cit. Buffon dit aussi que les tuyaux des plumes sont creux, Discours sur la nature des oiseaux, pp. 48 et 56. — Ils n’ont pas précisément de queue. Sous-entendu, dans le genre de celle des quadrupèdes. — Un croupion. C’est précisément l’éminence au-dessus du coccyx, à laquelle sont attachées les plumes de la queue, vers la fin des dernières vertèbres dorsales. Le mot de Queue doit être plus spécialement réservé à l’ensemble des plumes réunies dans cette partie. — Ont les pattes repliées sous le ventre. Observation exacte et sagace.