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comme le poids de son corps ne lui permet pas de s’infléchir sur les deux à la fois, il se courbe, ou sur la gauche, ou sur la droite ; et il dort dans cette posture. Il fléchit d’ailleurs les jambes de derrière de la même façon que l’homme. § 7[1]. Dans les quadrupèdes ovipares, tels que le crocodile, le lézard et dans tous les autres animaux de cette espèce, les deux jambes, celles de devant aussi bien que celles de derrière, s’infléchissent en avant, en inclinant légèrement de côté. Il en est de même chez tous les animaux qui ont plus de quatre pieds ; seulement, les jambes intermédiaires entre les extrêmes ont toujours des directions moyennes ; et la flexion se fait plutôt un peu de côté. § 8[2]. L’homme a les deux articulations des membres faites sur le même plan ; mais elles sont en sens contraires ; il plie les bras en arrière, et la partie intérieure biaise un peu de côté, tandis

  1. Et dans tous les autres animaux de cette espèce. Compris sous le nom générique de Sauriens, le lézard étant parmi eux le plus connu de tous. — En inclinant légèrement de côté. Observations exactes, qui n’ont pas été répétées par les naturalistes postérieurs. — Qui ont plus de quatre pieds. Le texte dit précisément : « Qui ont plusieurs pieds. » — Les jambes. Ou « les pattes ». — Des directions moyennes. L’expression du texte est tout aussi vague.
  2. Les deux articulations. Des bras et des jambes. — Faites sur le même plan, c’est-à-dire que l’organisation des jambes a beaucoup d’analogie avec celle des bras. — La partie intérieure de la flexion du bras, c’est-à-dire, du cubitus et du radius sur l’humérus. — Les jambes fléchissent en avant. C’est la flexion du genou.