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De ce membre, pendent les testicules chez les mâles nous dirons plus loin quelle en est l’organisation, quand nous traiterons des organes communs aux différentes espèces. § 18.[1]. Dans la femme, tout est naturellement pareil à ce qu’on voit dans l’homme ; la seule différence consiste dans la matrice. On peut voir quelle en est la forme apparente d’après le dessin qui est dans les ouvrages d’Anatomie. La position de la matrice est dans les intestins ; et la vessie est placée derrière la matrice.

  1. Tout est naturellement pareil… Cette généralité n’est pas très exacte. Il y a bien des différences intérieures entre les deux sexes ; au dehors, il n’y a en effet de différence qu’entre la verge et la matrice, pour prendre l’expression d’Aristote. Mais les organes génitaux de la femme se composent de parties nombreuses que l’homme n’a pas : les ovaires, les trompes de Fallope, l’utérus, le vagin, la vulve, etc. — D’après le dessin. On voit par là, comme je l’ai déjà fait remarquer, que l’idée de l’Illustration n’est pas nouvelle, et que les Anciens nous avaient dès longtemps devancés dans cet ingénieux moyen de faire mieux comprendre les choses qu’on décrit. Voir liv. III, ch. I, § 14. — Est dans les intestins ou : « dans les parties intérieures ». — Derrière la matrice. Ceci est exact si l’on entend par matrice, comme le fait Aristote et comme on peut le faire avec lui, la vulve, ou l’ensemble des parties génitales de la femme, vues du dehors.