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lui-même ; il n’en a que dans les veines qui le traversent. Au contraire le cœur a du sang en lui-même, puisqu’il en a dans chacune de ses cavités. Le sang le plus léger est dans la cavité du milieu.
§ 9[1]. Au-dessous du poumon, est la ceinture du tronc, et ce qu’on appelle les reins, qui tiennent aux côtes, aux hypocondres et à l’épine dorsale. Dans son milieu, le diaphragme est mince et membraneux. Il est traversé de part en part de veines, qui, dans le corps de l’homme, sont très fortes en
- ↑ La ceinture du tronc. C’est le diaphragme ; mais j’ai tenu à traduire littéralement le mot du texte. — Et ce qu’on appelle les reins. Il y a des manuscrits qui disent : « les veines » ; ce qui ne se comprendrait pas. Cette équivoque vient de ce que les deux mots se ressemblent beaucoup en grec. — Le diaphragme. J’ai mis ici le mot propre, bien qu’il ne soit pas exprimé dans le texte. — Traversé de part en part de veines. J’ai reproduit le terme général de veines qu’emploie le texte ; mais ce ne sont pas précisément des veines qui traversent le diaphragme. C’est d’abord l’œsophage, qui doit aller à l’estomac ; c’est ensuite l’aorte, qui doit se ramifier à toutes les parties inférieures du corps, pour lui fournir des artères jusqu’à l’extrémité des pieds ; et c’est la veine cave ascendante, sans compter d’autres vaisseaux de moindre importance, le canal thoracique, la veine azygos, etc. — Qui, dans le corps de l’homme. Je fais rapporter ceci aux vaisseaux qui traversent le diaphragme ; mais on pourrait donner plus de généralité à ce passage, et croire qu’il s’agit de toutes les veines de notre corps, au lieu des vaisseaux particuliers qui traversent le diaphragme. Ce dernier sens, plus restreint, me semble préférable.