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canaux se ramifient, comme la trachée-artère, accompagnant ceux qui viennent de la trachée, dans toute l’étendue du poumon. Les canaux partant du cœur occupent le dessus ; entre la trachée et le cœur, pas un seul de ces vaisseaux n’est commun ; mais par la connexion, ils reçoivent l’air, et ils l’envoient jusqu’au cœur. L’un de ces canaux se rend à la cavité droite ; et l’autre, à la cavité gauche. § 6[1]. Plus loin, nous nous occuperons de la grande veine et de l’aorte, prises chacune à part ; et nous les étudierons aussi toutes les deux à la fois, dans ce qu’elles ont de commun.

  1. Plus loin. Liv. III, ch. III §§ 5 et suivants, où Aristote revient plus longuement sur tous ces détails.