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le plus petit conduit est le plus rapproché du nez. Les deux plus grands dans l’un et l’autre œil sont parallèles, et ne se rencontrent pas. Les conduits moyens se rejoignent, disposition qu’on remarque surtout chez les poissons ; car ces conduits moyens sont plus près du cerveau que les grands conduits. Les plus petits conduits s’éloignent le plus complètement l’un de l’autre, et ne se touchent jamais.

§ 7[1]. Au dedans du cou, se trouve l’organe appelé l’œsophage, l’isthme, qui tire son nom de sa longueur et de son étroitesse. Là aussi, se trouve la

  1. L’Isthme. J’ai conservé ce mot à cause de ce qui suit, et parce qu’il se trouve dans quelques manuscrits, que plusieurs éditeurs ont suivis. La métaphore d’ailleurs est assez exacte, et la science l’a conservée. — La trachée-artère. Le texte dit simplement l’artère. La trachée-artère n’est pas une artère ; c’est le canal cartilagineux qui, allant du larynx aux bronches, conduit l’air aux poumons. — En avant de l’œsophage. C’est-à-dire que la trachée-artère est moins près de la colonne vertébrale que l’œsophage, qui l’en sépare ; à regarder de la poitrine à l’intérieur, c’est l’œsophage évidemment qui est après la trachée-artère. — Qui ont aussi des poumons. C’est la trachée-artère qui porte l’air extérieur aux poumons, par l’intermédiaire des bronches, qui en sont la bifurcation. — Dans la partie supérieure de la bouche. Cette description est juste, bien qu’elle soit un peu vague. — Que, quand en buvant. Il n’est personne qui n’ait éprouvé quelquefois ce petit accident, qui fait assez clairement comprendre quelle doit être l’organisation intérieure.