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CHAPITRE XIII

Parties intérieures du corps humain ; description du cerveau ; les méninges ; l’homme est l’animal qui a l’encéphale le plus développé ; chez l’homme, l’encéphale est double ; le cervelet ; volume de la tête ; l’encéphale n’a pas de sang ; l’os de la fontanelle est le plus mince de toute la tête ; rapports de l’œil avec l’encéphale ; parties intérieures du cou ; la trachée-artère ; sa place, sa nature, sa communication avec le nez ; l’épiglotte ; description du poumon ; ramifications de la trachée-artère ; description du cœur ; ses rapports avec la trachée-artère ; description de l’œsophage, de l’estomac, des intestins ; l’épiploon ; le mésentère.

§ 1[1]. Les parties du corps humain qu’on distingue extérieurement, à première vue, sont disposées comme on vient de le dire ; ce sont elles qui sont le plus ordinairement nommées, et qui sont les plus connues, par suite de l’habitude où l’on est de les voir. Les parties intérieures sont tout le contraire ; car ce sont ces parties-là qui, pour l’homme, sont les moins connues. Aussi doit-on, en y rapportant les parties des autres animaux,

  1. Sont les moins connues. Ceci était très vrai chez les Anciens plus encore que chez nous. Comme on sacrifiait beaucoup d’animaux et qu’on devait les ouvrir très fréquemment, on connaissait leurs viscères bien mieux que nos viscères. Les dissections sur les cadavres humains étaient rares ; mais cependant elles ne l’étaient pas autant qu’on l’a cru ; et les ouvrages seuls d’Aristote suffiraient à le prouver. A les lire, on ne peut douter qu’il n’ait beaucoup pratiqué l’anatomie. Voir ci-dessus la Préface.