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la droite et la gauche sont selon l’ordre naturel. Quant aux autres animaux, ils n’ont pas ces distinctions ; ou s’ils les ont, elles sont en eux bien plus confuses. § 3[1]. Par exemple, tous les animaux ont la tête en haut relativement à leur corps ; mais l’homme est le seul, ainsi qu’on l’a dit, qui, dans sa perfection, ait cette partie en rapport avec l’axe du monde.

§ 4[2]. Après la tête, vient le cou ; et ensuite, la poitrine et le dos : l’une en avant, et l’autre par derrière. A ces parties, succèdent continûment le ventre, le pubis, les parties honteuses, le siège : puis encore, la cuisse et la jambe, et enfin les pieds. Les jambes ont aussi la flexion en avant, sens où se fait également la marche, et où les pieds sont les plus mobiles et ont leur flexion.

  1. Ainsi qu’on l’a dit. Le texte est aussi vague, et l’on ne peut savoir si c’est une opinion personnelle d’Aristote et qu’il répète, ou si c’est une opinion étrangère qu’il signale et qu’il adopte. — Dans sa perfection. Je préfère ce sens à celui qu’ont généralement adopté les traducteurs : « Quand il est complet, quand il est arrivé à son développement parfait ». — Avec l’axe du monde. Le texte n’est pas aussi précis. Le mot d’axe y est remplacé par un simple pronom neutre.
  2. Le siège. J’ai pris ce terme très général pour exprimer le derrière, les fesses ; peut-être vaudrait-il mieux dire : la hanche, puisqu’il s’agit ici des parties antérieures du corps. Le mot du texte peut avoir les deux sens. — Et ont leur flexion. Ceci n’est peut-être pas très exact. Le pied, en se relevant vers la jambe, a un mouvement en arrière assez prononcé. — De chacun des deux côtés. J’ai adopté la variante proposée par MM. Aubert et Wimmer, le texte ordinaire n’ayant pas de sens. — Les chevilles. Voir plus haut, ch. XI, § 6.