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de toutes ces parties en haut et en bas, en avant et en arrière, à droite et à gauche, est de toute évidence ; et l’observation la plus simple nous fait connaître celles qui sont extérieures. Nous devons néanmoins en parler, par la même raison qui nous a porté à nous occuper de tout ce qui précède, afin que ce qui va suivre soit plus complet ; et nous comptons ainsi les parties, afin d’être moins exposé à oublier celles qui ne sont pas disposées chez le reste des animaux de la même façon que chez l’homme. § 2[1]. C’est dans l’homme que les parties du haut et du bas se rapprochent plus directement que chez tous les autres animaux des lieux qui, dans la nature, indiquent le haut et le bas. Dans l’homme en effet le haut et le bas sont en rapport étroit avec le haut et le bas de l’univers ; chez lui encore, le devant et le derrière,

  1. C’est dans l’homme… qui, dans la nature. Il semble bien qui Aristote a voulu dire que le haut et le bas dans l’homme est le même que le haut et le bas dans la nature et dans le monde. C’est déjà la même pensée qui se retrouvera plus tard dans les fameux vers d’Ovide : « Os sublime…. ad sidera tollere vultus ». Les animaux autres que l’homme ont le haut de leur corps tourné vers le bas, puisque tous regardent la terre. Voir le paragraphe suivant. — De l’univers. Le texte dit mot à mot : « Du tout ». — Selon l’ordre naturel. Le haut étant donné, toutes les autres directions s’ensuivent nécessairement. — Quant aux autres animaux. C’est en effet une différence considérable entre l’homme et les animaux, bien que ce ne soit pas la plus importante. — Bien plus confuses. Ceci regarderait plus particulièrement les animaux les moins formés, et que nos naturalistes modernes appellent les protozoaires.