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non creux, et qu’on marche en l’appliquant tout entier, c’est un signe qu’on est rusé et capable de tout.

§ 10.[1]. Le genou et sa flexion appartiennent à la fois à la cuisse et à la jambe.


CHAPITRE XII

Positions des parties ; en haut, en bas, devant et derrière, droite et gauche correspondent dans l’homme à ces positions dans l’univers ; privilège de l’homme ; position particulière de la tête dans le corps humain ; retour sur les parties diverses qui le composent, depuis le cou jusqu’aux pieds ; correspondance des flexions des bras et des jambes ; sens et organes des sens placés en avant ; oreilles et ouïe placées sur le côté ; écartement des yeux ; le toucher est le sens le plus développé, puis le goût ; infériorité de l’homme pour les autres sens.

§ 1[2]. Toutes les parties que nous venons d’énumérer sont communes au mâle et à la femelle. La position

  1. . Le genou et sa flexion. L’articulation du genou comprend dans sa totalité trois os, le fémur, le tibia et la rotule ; plus, des tendons, des ligaments au nombre de trois, et des fibres ligamenteuses, qui se rendent à des cartilages. — À la cuisse et à la jambe. Puisqu’en effet l’articulation du genou est faite pour unir la jambe et la cuisse.
  2. Au mâle et à la femelle. J’ai conservé cette formule, qui est dans le texte, et qui semble convenir plus particulièrement à l’histoire naturelle ; Aristote, s’il l’avait voulu, aurait pu dire comme nous : « A l’homme et à la femme ». — En haut et en bas. Voir ch. XI, § I. — Nous devons néanmoins. Ces détails complètent l’exposé de la méthode générale d’Aristote. — Nous comptons ainsi les parties. Le texte n’est peut-être pas tout à fait aussi net ; et la tournure grammaticale dans le grec n’est pas très régulière.