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au nombre de cinq ; dans les doigts, on distingue encore la partie qui peut fléchir, l’articulation ; et celle qui ne fléchit pas, la phalange. Le gros doigt, le pouce, n’a qu’une articulation ; les autres en ont deux. La flexion d’ailleurs se fait toujours en dedans, aussi bien pour le bras que pour les doigts. C’est au coude que se fait la flexion du bras. L’intérieur de la main, la paume, est charnu ; et elle est partagée par plusieurs raies. Chez ceux qui doivent vivre longtemps, une ou deux de ces raies traversent toute la main ; chez ceux dont la vie doit être courte, il y a deux raies, qui ne traversent pas la main entière. § 4[1]. L’articulation de la main et du bras est le poignet, ou carpe ; le dessus de la

  1. Le poignet, ou carpe. Le texte n’a que le dernier mot. — Le dessus de la main. Le texte dit précisément : le dehors. Il n’y a pas non plus de nom spécial dans notre langue, à moins qu’on ne veuille prendre celui de métacarpe pour le dos de la main exclusivement. Quant aux muscles, l’expression grecque peut tout aussi bien signifier les nerfs, et même les tendons.