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et elles sont toutes les mêmes, si ce n’est que les parties gauches sont plus faibles. Mais les parties de derrière ne ressemblent pas à celles de devant ; les parties d’en bas ne ressemblent pas à celles d’en haut. La seule ressemblance des parties placées au-dessous de l’hypogastre avec le visage, c’est qu’elles sont charnues ou maigres, comme il l’est lui-même ; les jambes sont dans le même rapport avec les bras. Quand on a les bras courts, les cuisses sont également courtes d’ordinaire ; si l’on a de petits pieds, on a aussi de petites mains.

§ 2[1]. En fait de membres, l’homme a deux bras ; et chaque bras comprend l’épaule, le haut du bras, le coude ou olécrâne, l’avant-bras et la main. § 3[2]. Dans la main, on distingue la paume, et les doigts

  1. . Le coude ou olécrâne. Il n’y a que ce dernier mot dans le texte. Je ne sais pas si l’on peut dire précisément que l’olécrane est une partie du bras, puisque ce n’est qu’une apophyse d’un os, le cubitus ; mais c’est une partie de cet os très notable, à cause de sa protubérance. — L’avant-bras. C’est la partie qui s’étend du coude au poignet, et qui a deux os, le cubitus et le radius, tandis que le haut du bras n’a que l’humérus.
  2. . La paume. Ou, l’intérieur de la main. L’anatomie moderne distingue trois parties dans la main : le carpe, le métacarpe et les doigts. C’est l’ostéologie qui exige ces distinctions. — La phalange. C’est le mot que l’anatomie moderne a conservé : phalanges, phalangines, phalangettes, expriment les trois espèces d’os qui composent chaque doigt, dans le métacarpe. Le pouce n’en a que deux. — Le gros doigt, le pouce. Le texte n’a qu’un seul mot. — N’a qu’une articulation. Aristote ne compte pas l’articulation qui joint le pouce au métacarpe ; il ne la compte pas davantage pour les autres doigts, puisqu’il ne leur donne que deux articulations. — En dedans. Autrement, la préhension n’aurait pas été possible. — Au coude. Le texte dit précisément : Olécrane. — Par plusieurs raies. Le mot grec est plus vague, et il signifie d’une manière générale membres, membrures. — Chez ceux qui doivent vivre. C’est là le fondement de la chiromancie ; elle est fort ancienne, comme on voit ; mais elle n’en est pas pour cela une science plus solide.