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CHAPITRE X

Le cou ; sa position ; le larynx, l’œsophage ; la nuque, derrière du cou ; le tronc et ses diverses parties antérieures, la poitrine, les mamelles, le mamelon ; hommes qui ont du lait ; le ventre, le nombril ; l’abdomen au-dessous du nombril, et l’hypocondre au-dessous ; ceinture et rein ; parties honteuses de l’homme et de la femme ; leurs différences ; conduit urétral chez les deux ; rôle des parties communes dans le corps ; le derrière du tronc ; le dos ; les huit côtes de chaque côté ; récit fabuleux sur des hommes à sept côtés.

§ 1[1]. Le cou est placé entre le visage et le tronc ; sa partie supérieure est le larynx, et sa partie postérieure est l’œsophage. La partie du cou, cartilagineuse et antérieure, par où passent la voix et la respiration, s’appelle la trachée-artère. La partie charnue est l’œsophage ; elle est située intérieurement, un peu en avant de la colonne dorsale. La partie qui est le derrière du cou s’appelle la nuque. Telles sont les parties du corps jusqu’au tronc. § 2[2]. Le

  1. Le tronc. Ou, le thorax, pour conserver le mot grec. — L’œsophage. Le texte a le mot d’où nous avons tiré nous-mêmes le mot d’estomac, qui n’a pas le même sens. — Antérieure. C’est bien en effet la position du larynx. — La trachée-artère. Le texte dit simplement : « L’artère » — La partie charnue. Il n’est peut-être pas très exact de dire que l’œsophage soit charnu ; il est plutôt cartilagineux, comme le larynx. — De la colonne dorsale. Ou rachis, pour conserver le mot grec.
  2. La poitrine, qui a deux mamelles. Chez les hommes comme chez les femmes, bien que l’organisation soit différente. — Le mamelon est double. Un à chaque mamelle. — Les hommes aussi ont du lait. MM. Aubert et Wimmer ajoutent dans leur traduction : « quelquefois ». Cette restriction peut sembler en effet nécessaire ; car le lait chez les hommes est une exception des plus rares ; mais je n’ai pas cru pouvoir faire cette addition, qui n’est pas dans le texte. Il faut remarquer qu’Aristote prend ici les termes généraux de mâles et de femelles, et non ceux d’hommes et de femmes : mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit du corps humain, et non du corps des animaux. — Remplie de pores. Ou, de vaisseaux.