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du cerveau se rend à l’une et l’autre oreille. C’est aussi la disposition des yeux ; ils communiquent avec l’encéphale ; et ils sont tous deux placés sur une petite veine. § 4.[1]. De tous les animaux qui ont des oreilles, l’homme est le seul chez qui elle soit immobile ; car parmi les animaux doués de l’organe de l’ouïe, les uns ont des oreilles ; les autres n’en ont pas ; et ils n’ont à l’extérieur que le conduit auditif, comme tous les volatiles et les animaux à écailles. § 5[2]. Tous les vivipares, excepté le phoque, le dauphin et les diverses espèces de sélaciens, ont des oreilles ; car les sélaciens sont aussi des vivipares.

  1. Chez qui elle soit immobile. MM. Aubert et Wimmer contestent l’exactitude de cette observation ; il semble cependant qu’elle est vraie ; et il y a quelques hommes chez qui l’oreille soit mobile à volonté, ces exceptions sont si rares qu’on peut ne pas les compter. — Le conduit auditif. Le texte dit simplement : « Le conduit ». — Tous les volatiles. L’exemple est bien choisi, et il est facilement vérifiable.
  2. Tous les vivipares… les mouvoir. Pour tout ce paragraphe, j’ai presque complètement adopté la leçon proposée par MM. Aubert et Wimmer ; les manuscrits n’offrent pas de variantes très satisfaisantes, bien qu’elles soient assez nombreuses. — Les espèces de sélaciens. La leçon ordinaire est : « Et tous les animaux qui sont cétacés de cette façon »; c’est-à-dire sans doute, comme le phoque et le dauphin. Mais cette leçon n’est pas acceptable, parce que le phoque est un amphibie et n’est pas un cétacé ; le dauphin est un cétacé. Pour les sélaciens, voir plus haut, ch. IV, § 1, et la note. — Et l’homme est seul… MM. Aubert et Wimmer croient devoir transposer cette phrase avant la précédente. Pour ma part, je ne vois pas d’utilité à ce changement, que n’autorise aucun manuscrit.