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CHAPITRE V

Animaux pourvus de pieds ; animaux sans pieds ; dipodes ; tétrapodes ; polypodes ; les pieds sont toujours en nombre pair ; animaux qui nagent ; poissons sans nageoires ; position des nageoires ; poissons qui ont à la fois des pieds et des nageoires ; volatiles qui ont des ailes de plume ; volatiles à membranes plus ou moins épaisses ; volatiles qui ont du sang ou qui n’en ont pas ; volatiles à élytres ; dimensions des animaux dans l’eau ou sur terre, et selon les climats ; moyens généraux de locomotion chez les animaux ; nombre de pieds ; mouvement diamétral.

§ 1[1]. Certains animaux ont des pieds ; d’autres n’en ont pas ; et parmi ceux qui ont des pieds, il n’y a que l’homme et l’oiseau qui en aient deux. D’autres en ont quatre, comme le lézard et le chien ; d’autres en ont davantage, comme la scolopendre et l’abeille. Mais dans tous les animaux,

  1. Certains animaux ont des pieds. Cette distinction entre les divers ordres d’animaux n’est pas moins exacte que toutes les précédentes. — L’homme et l’oiseau. C’est à cette ressemblance que se rapporte la prétendue définition de l’homme par Platon. — Scolopendre. Voir plus loin, liv. II, ch. X, § 2. Insecte venimeux, qui forme la seconde famille du premier ordre des insectes ; ce sont les myriapodes. Il y a des scolopendres qui ont jusqu’à quarante-deux pieds, et même encore un plus grand nombre : voir Cuvier, Règne animal, tome IV, p. 335. Traité de Zoologie de M. Claus, p. 535. Les scolopendres sont peut-être vivipares. On les appelle aussi chilopodos, à cause de leurs pattes-mâchoires. — L’abeille. Voir Cuvier. Règne animal, t. V, p. 380, et Traité de Zoologie de M. Claus, p. 665. — Toujours pair. Parce que le corps se compose de deux moitiés, qui chacune doivent avoir des organes semblables.