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à l’intérieur d’eux-mêmes, comme les sélaciens ; d’autres, comme l’homme et le cheval, font dans leur propre sein de petits animaux. § 5[1]. Pour certains animaux, quand le germe qui s’est complètement formé se produit au jour, c’est un être vivant qui en sort ; pour d’autres, c’est un œuf ; pour d’autres, c’est un ver. § 6[2]. Tantôt les œufs ont une enveloppe de coquille, comme ceux des oiseaux, et ils sont de deux couleurs ; tantôt leur enveloppe est molle, comme ceux des sélaciens, et ils n’ont qu’une couleur unique. § 7[3]. Quant aux vers, les uns se meuvent aussitôt après leur naissance ; les autres sont immobiles.

§ 8[4]. Mais ce sont là des sujets que nous traiterons avec plus de détails, quand nous nous occuperons de la Génération des Animaux.

  1. C’est un être vivant qui en sort. Répétition de ce qui précède. — C’est un ver. Aristote aurait pu expliquer plus précisément cette troisième espèce de génération, qui est moins évidente que les deux autres.
  2. Leur enveloppe est molle. Sans doute en comparaison de la coquille dans les oiseaux ; car l’enveloppe des œufs de sélaciens n’est pas absolument molle, puisqu’elle a la consistance du parchemin ; voir le Traité de Zoologie de M. Claus, p. 815.
  3. Les uns se meuvent. Il eût été bon de citer des exemples.
  4. De la Génération des animaux. Voir le traité spécial. — De la Génération des animaux, voir les liv. II et III de ce traité, liv. II, ch. IV, p. 126, édit. Aubert et Wimmer et tout le liv. III, pp. 212 et suiv., même édition et traduction.