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comme les oiseaux et les abeilles, qui d’ailleurs diffèrent les uns des autres à bien des égards ; et tantôt, ils se meuvent sur terre, soit qu’ils marchent, soit qu’ils rampent, soit qu’ils se roulent. Aucun animal n’est simplement volatile, de même que le poisson n’est doué que de la faculté de nager. En effet, les animaux qui ont des ailes membraneuses peuvent aussi marcher ; la chauve-souris a des pieds, de même que le phoque a également des pieds, quoique mal conformés. Il y a encore quelques oiseaux qui ont des pieds très mauvais, et que, pour cette raison, on appelle apodes, ou sans pieds. Par contre, ce genre d’oiseaux vole à merveille ; et toutes les espèces qui leur ressemblent ont en général des ailes excellentes et des pieds très faibles, comme l’hirondelle et le martinet. § 18[1]. Du reste, tous ces oiseaux, ayant les mêmes

  1. . Du reste… Cette observation ne paraît pas être bien à sa place ici. — L’apode. Il semble que ce soit le nom d’un oiseau et d’une espèce d’hirondelle ; mais il serait difficile d’indiquer précisément l’espèce dont Aristote entend parler. Tout ce passage interrompt la pensée ; et c’est avec raison que MM. Aubert et Wimmer l’ont mis entre crochets. — Il y a beaucoup d’animaux. Les pensées reprennent ici leur suite.