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LIVRE PREMIER


CHAPITRE PREMIER

Variétés infinies des animaux : dans les parties dont ils sont composés et qui se décomposent elles-mêmes en parties similaires et non similaires ; dans l’analogie des parties pour des genres différents ; dans la dimension des parties ; dans la nature de leurs parties, sèches, liquides, ou solides ; dans leur genre de vie, selon qu’ils vivent sur terre ou dans l’eau ; dans leur immobilité ou leur locomotion ; dans leur habitude de vivre en troupes ou solitaires ; dans les sons qu’ils produisent, inarticulés ou articulés ; dans leurs chants ou leur mutisme ; dans leur caractère ; privilège et supériorité de l’homme, doué de la réflexion et de la réminiscence.

§ 1[1]. Entre les parties dont les animaux sont formés, il y en a qui ne sont pas complexes ; ce sont celles

  1. Qui ne sont pas complexes… qui sont complexes. Cette division, aussi profonde que simple, est encore usitée dans la science ; et, sous des formes un peu différentes, on la retrouve dans presque tous les traités contemporains de quelque importance. Les Parties similaires répondent à l’anatomie générale ; et les Parties non similaires, à l’anatomie descriptive. Voir l’Introduction de MM. Aubert et Wimmer, t. 1, p. 36. — Comme les chairs. Peut-être eût-il mieux valu prendre le singulier ; mais j’ai suivi le texte fidèlement. — La main, qui ne se divise pas en mains. L’exemple est aussi clair que possible ; et il explique parfaitement ce qui précède. Sur le rapport des parties similaires et non similaires, voir le Traité des Parties des Animaux, liv. II, ch. I et II.