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vraie méthode par la comparaison des êtres selon les organes et non selon les espèces (Flourens, Éloge de Cuvier, avec les notes, pp. 9, 22 et 128). Ainsi, Laurillard parle d’Aristote avec la même chaleur dans son Éloge de Cuvier, dont il était l’élève. Ainsi, Littré, prenant les choses à un point de vue médical, s’exprime en ces termes : « La physiologie naquit de la médecine, à peu près vers l’époque où florissait Hippocrate. Toutefois le premier travail physiologique qui nous soit parvenu appartient à Aristote, et ce premier travail est un chef-d’œuvre. Description d’un nombre immense d’animaux, comparaison des parties entre elles, vues profondes sur les propriétés essentielles à la matière vivante, tout cela se trouve dans les admirables ouvrages du précepteur d’Alexandre… Aristote n’a pas eu de successeurs jusqu’au XVIe siècle. (Littré, la Science au point de vue philosophique, pages 200 et 216.)

La voix des contemporains s’unit à celle de leurs devanciers ; et elle n’est pas moins favorable. Dans un Rapport de 1867 sur les progrès récents des sciences zoologiques en France, M. Milne Edwards dit que « la