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ont vécu dans le cours du IIIe siècle de l’ère chrétienne.

Plutarque, qui, sans faire précisément de la zoologie comme Pline, a cependant composé un traité spécial, sur l’intelligence des animaux, cite plusieurs fois Aristote en le nommant ; et ses citations sont également exactes. Ainsi, au Traité des Opinions des philosophes, il soutient d’après Aristote que les enfants nés à sept mois sont viables. (Livre V, ch. XVIII, p. 1109, édit. Firmin-Didot.) On peut trouver ce passage dans l’Histoire des Animaux, avec toutes les explications que cette question comporte, livre VII, ch. IV, §§ 8 et 9.

Dans le traité spécial que nous venons de rappeler, Plutarque rapporte encore, sur la foi d’Aristote, qu’on a vu un rossignol apprendre à chanter à ses petits ; Plutarque, ch. XIX, p. 1191, § 3, édit. Firmin-Didot ; Aristote, Histoire des Animaux, livre IV, ch. XIX, § 18.

Dans ce même traité, Plutarque parle de ce vieux mulet, qui, malgré son âge, aidait spontanément ses camarades, employés au transport des matériaux pour la construction du Parthénon, et à qui l’Aréopage assura par décret d’honorables invalides.

A ces différentes citations de Plutarque où Aristote est nommé, on pourrait en ajouter bien d’autres, où il est fait à son ouvrage de zoologie des allusions non équivoques ; mais d’après celles que nous venons de rapporter, on peut affirmer que l’Histoire des Animaux est entre les mains de Plutarque, comme elle est entre celles de Pline, avec cette seule différence que Plutarque la lit dans le texte grec, tandis qu’il