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livre VI, ch. XXX, § 1 ; le second, livre V, ch. III, § 2.

Livre XI, ch. CXII, p. 469, id., Aristote est cité sur une question admirablement étudiée par lui, la voix des animaux ; le passage se retrouve dans l’Histoire des Animaux, livre IV, ch. IX, § 1.

Même livre, ch. CXIV, id., Aristote, est cité sur la longévité humaine ; le passage se retrouve dans l’Histoire des Animaux, livre II, ch. III, § 19.

Nous finirons toutes ces citations, aussi exactes les unes que les autres, par une dernière sur le lait de la femme, dans Pline, livre XXVIII, ch. XXI, p. 262, id., et dans Aristote, livre VII, ch. VI, § 1.

Il faudrait être bien exigeant pour ne pas se contenter de tant de preuves si claires et si péremptoires. Elles s’adressent, comme on peut s’en convaincre, à tous les livres de l’Histoire des Animaux, presque sans distinction. Il n’y a que le dixième livre qui ne soit pas cité comme les autres ; et nous en dirons un peu plus loin la raison ; ce dixième livre est notoirement apocryphe.

De toutes ces citations de Pline, nous devons tirer cette conclusion générale qu’à la fin du premier siècle de notre ère, l’Histoire des Animaux d’Aristote est, sauf le dixième livre, composée comme elle l’est à cette heure, sous nos yeux, et que le naturaliste romain l’a connue sous la forme où nous la connaissons, après et comme tous les siècles qui se sont écoulés depuis lors.

A côté de Pline, nous pouvons consulter Plutarque, qui est son contemporain, puis Elion, Athénée et Antigone de Caryste, qui, autant qu’on peut le savoir,