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du nombre et de la position de ses parties, de la grandeur, du mouvement, de la conformation de ses membres, et des relations qui se trouvent entre ces mêmes parties comparées. Il donne partout des exemples pour se faire mieux entendre. Il considère aussi les différences des animaux par leur façon de vivre, leurs actions et leurs mœurs, leurs habitations, etc. Il parle des parties qui sont communes et essentielles aux animaux, et de celles qui peuvent manquer, et qui manquent en effet, à plusieurs espèces.

« Ces observations générales et préliminaires font un tableau où tout est intéressant ; et ce grand philosophe dit qu’il les a présentées sous cet aspect pour donner un avant-goût de ce qui doit suivre et faire naître l’attention qu’exige l’histoire particulière de chaque animal, ou en général de chaque chose.

« Il commence par l’homme, plutôt parce qu’il est l’animal le plus connu, que parce qu’il est le plus parfait. Il l’étudie dans toutes ses parties extérieures et intérieures. Puis, au lieu de décrire chacun des animaux spécialement, il les fait connaître tous par les rapports de leur corps avec le corps de