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zoologique, nous avons élargi ces considérations pour constater que c’est la Grèce, la première, qui, dans les annales de l’esprit humain, a conçu l’idée de la science, et qui l’a réalisée dans des œuvres immortelles, que nous pouvons égaler peut-être, mais que nous ne surpasserons pas, parce que nous n’aurons jamais plus de génie que les Grecs.

Il ne nous reste, pour achever cette étude, qu’à rappeler les opinions des historiens de la philosophie, moins compétents que les zoologistes pour les détails de la science physiologique, mais les seuls compétents pour juger des principes sur lesquels la science se fonde et s’appuie. Nous demanderons à Brucker, Tiedemann, Tennemann, Ritter, Brandis, Biese, pour ne citer que le passé, ce qu’ils en pensent ; et quand ils parleront, nous les écouterons, comme nous avons écouté Buffon et Cuvier.

Personne n’a plus de gravité que Brucker, ni de droiture (1767) ; personne n’a plus d’amour de la philosophie ; mais tout en voulant rester impartial, il est très passionné. Au fond, il est l’ennemi d’Aristote, comme on l’était encore de son temps, sur la fin de la réaction contre la Scholastique, vers le milieu