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la tête et ce qu’on appelle le tronc. Quant à toutes les autres parties, c’est en vue de celles-là et aussi en vue du mouvement, que la nature les a ajoutées, et qu’elle en a fait des membres antérieurs et postérieurs. Dans les crustacés et dans les insectes, la ligne droite tend à se retrouver également pour les organes intérieurs ; et ils ne diffèrent des animaux qui ont du sang que par la disposition des organes extérieurs, consacrés à la locomotion. Mais les mollusques et les testacés turbinés, s’ils se rapprochent entre eux par leur organisation, en ont une tout opposée à celle des quadrupèdes. La fin s’infléchit vers le commencement, comme si sur la ligne E, on ramenait la droite en la pliant de D vers A. Les parties intérieures, étant alors ainsi disposées, se trouvent enveloppées par cette partie que l’on appelle le manteau, dans les mollusques, et que dans les polypes exclusivement on appelle la tête. » (Traité des Parties des Animaux, livre IV, ch. IX, édit. du docteur de Frantzius, p. 216 ; édit. de Langkavel, p. 117.)

Cette explication, que la science actuelle